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BreizhAsie
30 janvier 2018

Luang Namtha

Ca brille

Décision prise ce matin de ne pas nous hâter. Nous avons le programme à mettre au point, la ville à visiter ainsi que les alentours. Nous resterons donc 2 jours à Luang Namtha. Ce matin nous partons  prendre les renseignements nécessaires  pour le prochain bus jusqu’à la frontière Thaïlandaise, et pour une location de scooter pour demain, et après cette intendance, nous allons jusqu’au marché dit marché chinois. La ville est quasi déserte, en tout cas  très très calme. Les avenues sont larges  mais vides. La ville a été totalement détruite parce que située sur la route d’Ho Chi Min, et donc entièrement reconstruite avec des rues bien rectilignes et au carré, mais le projet était semble-t-il trop ambitieux…. Les belles et grandes villas super luxueuses appartenant à des chinois qui ont fait fortune côtoient les pauvres maisonnettes en bambou tressé. Le grand écart  étonnant et choquant….. Nous trainons un peu dans le marché. Ici aussi tout est calme. Une dame vend un peu tout ce qu’elle a pu attraper dans son jardin, rats, martins pêcheurs, écureuils, et un genre de paresseux, en plus d’autres choses qu’on n’a pas réussi à identifier, le tout dans un état de fraicheur plus que douteux (hé oui ! on n’attrape pas forcément des bêtes sauvages tous les jours autour de chez soi…). Une autre vend des légumes, mais si on est acheteur, il faudra d’abord la sortir de son profond sommeil. Nous déjeunons de la traditionnelle noddles soup sur le marché. L’après midi nous montons jusqu’à un temple en construction. Il sera magnifique. Le stupa doré lui est déjà là et brille de mille feux sous le grand soleil. Depuis quelques jours, les premières heures de la matinée sont brumeuses, puis le soleil reprend sa place et la garde tout le reste de la journée. Repas sympa ce soir au marché de nuit. Miam du travers de porc grillé et  bien croustillant. Par contre la salade de papaye est décidemment bien trop épicée, on se rabat sur le sticky rize, riz gluant dont il faut faire des boulettes avec ses doigts avant de les tremper dans la sauce, mais pas trop car la sauce aussi est très épicée.

On avait prévu la traduction, malins

Une nouvelle moto (bleue, je cois qu’on n’avait jamais eu cette couleur) et un nouveau départ. La route qui nous mènera jusqu’à Muang Sing , à travers  la campagne et les petits villages de minorités ethniques, ne fait que 60 km…..que….. Mais elle est très technique : des nids de poules où pourraient se coucher des buffles, un revêtement présent…ou pas, des gravillons, des camions qui nous couvrent de poussière avant que l’on trouve une opportunité pour les dépasser. Bref l’enfer routier. On met 2 longues heures pour arriver. A destination, ouf, on se pose un peu dans un petit resto, café, puis vient l’heure de la soupe, puis exploration de la ville, qui n’a rien d’exceptionnel. On va jusqu’à l’école où les enfants jouent dans la cour en apprenant les identités remarquables ! Puis on prend la route du retour. Un stop sur une hauteur pour aller admirer la vue et le vat serein dans la verdure, arrêt essence,  puis plus loin arrêt pipi, et encore arrêt désaltération, puis encore un dernier arrêt pipi (si je détaille tous ces arrêts c’est qu’ils ont leur importance, vous allez comprendre). Dernier arrêt pipi donc, il reste 15 km avant le retour. Et là……………….. je m’aperçois que la fermeture de ma pochette est ouverte ……le cœur s’accélère…ouf le passeport et la CB sont sagement à leur place, mais……le portable a disparu. Grand moment de « qu’est ce qu’on fait ». On fait ½ tour, mais toute cette route à faire, et à refaire, on terminera à la nuit et là c’est l’accident assuré. Donc après avoir roulé en sens inverse quelques km, on prend la décision de rentrer, de prolonger la location de moto et de la chambre d’une journée, de décaler nos billets de bus et de refaire la route demain. La géo localisation Apple est une super idée, sauf qu’il faut que le téléphone soit connecté à internet, donc pas moyen de le localiser. La soirée n’est pas gaie, et la nuit très longue. Nous savons que nous n’avons pratiquement aucune chance de le retrouver, mais on veut tenter.

A 8h nous sommes de nouveau sur cette route infâme. La nuit à fait l’objet de réflexions croisées, nous savons que c’est à l’école que je n’ai pas refermé ma pochette. Il faut donc que l’on fasse tous les sites où nous nous sommes arrêtés depuis, …..et tous les bas cotés à partir du km 15. Et on le fait. BB n’est pas à l’aise sur la route que l’on trouve tous les 2 encore plus défoncée qu’hier. Et on roule, et on scrute les bas cotés. Rien. Premier arrêt qui fut donc le dernier hier, le temple bouddhiste en haut de la colline. Même sérénité qu’hier. On part en exploration. On est passé près de cet arbre, et ensuite…….ensuite….j’entends BB dire « il est là »…..Je ne peux y croire, mais si, il est là, humide de rosée, au milieu de l’herbe. Nous mettrons tous les 2 un certain temps à réaliser qu’on l’a retrouvé. C’est quasi un miracle, et devant un temple bouddhiste, je crois que je vais me convertir au bouddhisme. Mais quand même quel bol ! Un café, et encore la route du retour à faire…elle est longue, très longue mais on rentrent indemnes, il est midi passé. On est rincés, mais une bonne douche pour se débarrasser de la poussière, une soupe et tout va mieux. L’après midi nous prenons à nouveau la moto et allons jusqu’à un stupa, pas très loin de Luang Namtha où il y a une fête. On observe, on prend des photos, et l’inverse. Les bonzes nous prennent en photo, ainsi que le reporter de la télévision. Nous sommes aussi insolites pour eux qu’eux pour nous. Retour à l’hôtel, on ne va pas trainer tard ce soir. Demain l’aventure Laotienne se termine. Nous passons en Thailande. Pour quelques jours seulement, le temps de gagner la frontière birmane. Le Laos et la Birmanie ont bien une frontière, mais aucun poste frontière n’est  ouvert entre les 2 pays, ce qui nous oblige à traverser le nord de la Thailande sans nous y attarder puisque nous connaissons déjà.

Le Laos, on a aimé : Les paysages, la quiétude du pays, la météo toujours au top, les 4000(Z) îles, comme ils disent tous, la boucle de Thakkekh, retrouver mon portable à 60 km de la guesthouse, et plein d’autres choses

On a moins aimé,  le bus local  entre Paksé et Thakkehk, perdre mon portable à 60 km de la guesthouse.

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Commentaires
S
Et bien que de mésaventures ,ici route meilleures et moins de poussière car tjrs pluie ras le bol et oui les bols sont plein....hihihi
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