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BreizhAsie
26 avril 2018

Le sud, Tangalle, Mirissa, et retour sur Colombo

Enfin je trouve une connexion assez forte pour mettre le blog à jour. Désolée de vous avoir fait attendre.

Tangalle

Dans le bus, on a le temps d’observer. Résultat de notre étude, BB a constaté que les Sri Lankais ont les oreilles décollées, et les femmes les seins hauts, et une allure altière….. Pour ma part, j’ai remarqué qu’on reconnait les touristes à  tout les coups par leur manque de maintien, ils sont mous et grassouillets, un peu moins les jeunes, quoique….. Avec tout ça et un petit somme nous sommes vite arrivés à Tangalle. Ville calme avec de belles plages. Dommage que la baignade soit si dangeureuse. L’océan Indien est un océan furieux en permanence, mais magnifique. Les vagues s’abattent sur la plage avec une force impressionnante, et bien qu’il ait été aménagé parci par là quelques enrochements derrière lesquels la baignade est autorisée, nous preférons regarder tout ça depuis la plage.

Océan Indien, vagues

Journée détente, serait-ce enfin les vacances ? Balade le long du port et sa flotile de 250 bateaux, tous à quai car on est en période de fêtes du nouvel an. Ca dure depuis une semaine. Un pêcheur nous interpelle pour nous parler de la pêche et nous montrer son bateau. Il nous invite à monter à bord pour nous expliquer la pêche au thon. 5 km de lignes (hum, il a u mettre un zéro de trop) sur lesquelles sont montés 250 hameçons garnis de calamars. Les poissons sont ensuite rermontés par l’équipage à la force des bras. 6 hommes à bord, et un mois de mer. Il nous raconte le tsunami qu’il a vécu, la famille qu’il a perdu, les aides qu’il a reçu, nous montre les cicatrises sur son corps, mais les véritables sont à l’intérieur…Il parle de 8000 morts à Tangalle, ce qui nous parait énorme, peut être un zéro de trop là aussi. Il est très gentil, mais à la fin il nous demande quand même des cigarettes, généreux que nous sommes nous lui en achetons un paquet, 5 euros, c’est une somme pour lui. Nous poursuivons la balade le long de la côte, et nous trouvons un endroit abrité derrière une barrière de rochers où nous pouvons nous baigner, avec tous les Sri Lankais. L’après-midi, après une petite sieste, je vous dis que ce sont les vacances, nous retournons où nous étions hier afin de faire une balade plus longue sur la très belle plage. Mais que se passe-t-il, les vagues, grosses en temps normal, sont gigantesques, et passent sur la route, rentre dans les hôtels de bord de plage. Les « locaux » regardent cela d’un air inquiet, le traumastime du tsunami n’est pas effacé. Quelques installations ne résisteront pas à la fureur de l’océan. Depuis la terrasse d’un bar, devant un citron pressé (j’en fais une cure, j’avais oublié comme c’est bon quand il fait chaud), nous observons un bon moment la mer s’attaquer au rivage. Sur le retour nous posons des questions, Est-ce habituel ce phénomène ? La réponse et négative, cela arrive mais c’est rare. L’océan va se calmer sans doute, mais il nous aura offert un spectacle impressionnant.

Jeu de chapeaux

Ce matin nous allons nous méler à la foule de Sri Lankais, sur la plage où a lieu le festival du nouvel an. Mais jusqu’à quelle date vont-il fêter le nouvel an !! Des jeux sont installés sur le sable et chacun tente sa chance. Il parait que cet après-midi aura lieu un concours de beauté pour hommes et femmes….nous déclinons l’invitation….. Nous préférons retourner sur l’autre plage. Une quantité incroyable de sable a été ramenée sur la route. Un engin, que l’on pourrait qualifier de « chasse-sable », chasse le sable sur les cotés pour faire réapparaitre la route. En début d’après-midi nous allons prendre le bus pour Mirissa à une petite ciquantaine de km de Tangalle en suivant la côte. Nous avons eu souvent des chauffeurs un peu fous, mais là on a le champion du monde ! Dans les virages il faut se  cramponner fermement si on veut rester sur son siège, et que dire des passagers qui voyagent debout ! Et quand on regarde le chauffeur, il est d’un calme olympien, et se permet de ne conduire que d’une main, et de téléphonner en plus. Bref les bus au Sri Lanka sont vraiment un voyage dans le voyage. Nous arrivons à Mirissa, ou plutôt nous sommes jetés hors du bus à Mirissa, la GH n’est pas très loin, nous reprenons nos esprits devant une bière bien fraîche. On a transpiré des litres aujourd’hui, et bu des quantités….d’eau je précise, tout aussi incroyables, et pas de pipi de la journée, ça c’est pratique pour les voyages en bus. Nous allons jusqu’au bout de notre rue traîner sur le port de pêche. On adore. Il fait décidement trop chaud, on espère la pluie mais rien ne vient. Et pourtant c’est la saison des pluies, et le hors saison pour le tourisme, peu de touristes c’est vrai,  nous sommes souvent seuls dans les GH, quant à la pluie on attend. Le collier que mes copines cavalières m’ont offert avant le départ n’a pas résisté très longtemps, très vite la pièce de puzzle qui était un peu la médaille s’est décollée de son support. Je l’ai remplacée par un gros coquillage trouvé sur une une plage du Myanmar. J’ai un succès incroyable avec ce coquillage. Je ne compte plus le nombre de personnes qui m’en ont fait la remarque. Il est beau, où l’ai-je acheté, combien l’ai-je payé, c’est un coquilalge qui porte chance etc, etc…. et chaque fois je raconte que je l’ai trouvé sur la plage, et on me dit que j’ai de la chance ! J’en suis bien consciente, j’ai de la chance coquillage ou pas !

A-Pour faire rêver

Nous louons le dernier scooter de notre voyage et partons nous baigner à Polhena, site réputé pour la baignade puisque la plage est derrière une barrière de corail, et connu pour un spot où les tortues sont présentes, peut être à cause du calme relatif de cette plage. Je dis relatif, car depuis quelques jours l’Océan, turbulent à son habitude, est complètement déchainé. Des grosses vagues s’abattent sur la barrère de corail et certaines passent par-dessus, l’eau n’est donc pas si calme que cela, le courant est fort, et par conséquent  la visibilité est  quasi nulle. Dommage parce qu’en effet les tortues sont là. On voit leur grosse carapace à la surface et leur tête dépasser quand elles viennent respirer. Nous nous baignons parmi elles, mais le masque et le tuba sont inutiles, l’eau est troublée par le sable en suspension. Nous reprenons notre scooter et suivons la mer. L’Océan en colère est magnifique, les vagues sont énormes. Par endroits des surfeurs se régalent. Nous déjeunons les pieds dans le sable et les yeux dans l’Océan, du poisson grillés, miam, ça change ! Nous poursuivons jusquà Weligama, lieu provilégié pour observer les pêcheurs perchés sur leurs drôles de pieux à quelques encablûres du rivage. Enfin ça c’est ce que l’on voit sur les cartes postales, parce que cette méthode de pêche n’existe quasimment plus que pour soutirer un paquet de roupies aux touristes. De faux pêcheurs prennent la pose (et même pas avec une vraie canne à pêche, juste un morceau de bois)  pour de vrais pigeons, et réclamment ensuite, parait-il, 1000 roupies pour leur escroquerie (5 euros) ! Nous n’aurons donc pas de photos. Les seuls que nous prendrons sont celles de vrais pieux pour de vrais pêcheurs (les vrais sont éloignés du rivage, les faux, tout près pour pouvoir sauter dessus dés qu’un « pigeon-touriste » arrive). Mais les vrais pêcheurs sont restés à la maison compte tenu de la force des vagues, quelques téméraires tentent leur chance depuis la côte, et se font parfois renverser par les vagues. Pas un temps à mettre un pêcheur sur un piquet ! Demain la boucle sera bouclée, retour sur Colombo.

L’assistant chauffeur du bus nous escroque de quelques centaines de roupies (converti en euros ce n’est pas grand-chose), mais nous ne sommes pas dupes. Il pretexte les baggages pour majorer le prix, on conteste, il nous rend 100 roupies, mais on continue à lui pourrir le reste du voyage, lui laissant entendre qu’on allait avertir sa compagnie. Juste pour lui apprendre à respecter les touristes et ne pas les prendre pour des « vaches à roupies ». A Colombo, la GH est difficile à trouver mais on y parvient, et pour une fois qu’on à « l‘air con » on en profite, et on ne bouge pas.

AA-Colombo, derniers bus

Ce matin nous avons rendez-vous avec Olivier, un français, et même un vendéen, qui fait visiter Colombo à sa manière et en tuk-tuk. Quelle belle expérience !!! Il nous emmène dans des endroits inconnus des guides touristiques à la rencontre des Sri Lankais. Il nous offre le meilleur café qu’on ait bu depuis …… très très longtemps, nous montre un magasin d’épices, nous guide à travers les ruelles où l’on découvre une vie grouillante et bigarrée. Il est enthousiaste, nous fait découvrir avec passion, un autre Colombo, le vrai Colombo en fait. Il nous offre une bière et le repas avec des petits poissons délicieux, nous fait monter sur le toit pour admirer la vue d’en haut. Nous montre des mosquées, des églises, et des temples et leurs fidèles respectifs qui cohabitent très bien. Puis on change totalement d’ambiance, les quartiers chics. Nous montons en haut d’un bel hôtel et nous avons une vue panoramique que le Colombo qui se construit actuellement avec ses buildings en construction et son futur quartier d’affaires gagné sur la mer et géré par des chinois. Sans aucun respect  pour les ressources naturelles, ils pompent le sable et le recrache  pour ganer leterrain sur la mer. Pour finir il nous dépose au bus pour Négombo. Minibus climatisé mais tout aussi bondé que les autres dont nous aurons le plus grand mal à nous extraire, coincés au fond, et avec nos gros sacs qu’il faut hisser par-dessus tout ces gens dans l’allée. Ouf on y parvient mais quittant l’ambiane climatisée nous sommes immédiatement en sueur et c’est complètement liquides que nous débarquons à l’hôtel, qui une fois de plus a une connexion wifi très lente qui ne me permet pas de mettre le blog à jour. Au moment de partir diner, l’orage et une très forte pluie comme le Sri Lanka sait les faire nous font renonçer à sortir. Va-t-on encore jeuner ce soir comme à Mirissa il y 2 jours ? La « propriétaire » se prépare à faire le repas pour sa petite famille. Je lui demande s’il lui est possible de nous préparer un repas. Pas de problème me dit-elle.Elle se met aux fourneaux, et un bon moment après nous passons à table en compagnie de la famille. On échange sur un tas de choses autour d’un très bon repas. Mais voilà qu’au détour de la conversation, et alors que je viens de demander s’ils veulent qu’on paie maintenant ou demain pour le repas, ils refusent catégoriquement que nous payions quoi que ce soit, et cela pour la bonne raison…… qu’ils ne sont pas les propriétaires, mais des clients comme nous !!!!! Nous sommes du coup très gênés, mais eux nous disent qu’ils sont ravis d’avoir partagé leur repas avec nous, et que c’est cela l’hospitalité au Sri Lanka. Nous sommes vraiment confus de notre méprise mais ravis de ce bon moment passé avec eux. Ils sont vraiment géniaux ces Sri Lankais ! Demain signe la fin du voyage en Asie. A Négombo nous voulons aller voir le marché aux poissons, et dans la soirée nous rejoindrons l’aéroport pour la première partie de notre voyage retour, destination Dubai.

AA-Colombo, dernier Bouddha

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