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BreizhAsie
13 novembre 2017

Les Gilis

99-Ca change du sable de Bali

LES GILIS – 1/TERAWANGA

               Tout est bien calme lorsque nous quittons la guesthouse ce matin à 6h45. Notre taximan nous attend à la plage. Gentiment, il nous offre un thé car compte tenu de l’heure matinale nous n’avons pas pris de petit déjeuner ce matin. Agung fume sérieusement ce matin ce qui inquiète notre chauffeur. Il nous accompagne jusqu’au port de Padang Bai où règne une forte animation. Nous avons réservé un speed boat qui ne mettra qu’une heure trente à nous emmener au gilis, un archipel de 3 îles au large de Lombok, Lombok où nous irons ensuite, contre 4 heures par le ferry. On comprend vite pourquoi il ira plus vite que le ferry…..un alignement de 8 moteurs de 300 cv, ca pousse. Notre petit bateau est complet. Il n’a pas l’air très « sécurit », on repère les gilets et on croise les doigts, mais tout se passe bien et nous débarquons sur Terawanga sans encombre. Evidement, point de ponton, et encore moins de passerelle, il faut sauter dans l’eau. Tout est différent de Bali ici. Tout d’abord pas un seul véhicule à moteur, et ça ca fait du bien aux oreilles et aux poumons. Même les quelques scooters qu’on a pu voir sont électriques, pour le reste ce sont des vélos et des charrettes  à cheval. Grace à la super application (qui donne les cartes du monde entier) installée hier sur mon téléphone sur les conseils d’un jeune Belge qui séjournait à la même guesthouse que nous, nous trouvons sans problème notre hébergement dans tout ce fatras d’hôtels, homestay, guesthouse. Evidemment question quiétude on a un peu de doute. Terawanga, petite île paradisiaque isolée loin de la grande Bali, a été rattrapée par le tourisme de masse venu chercher le sable blanc, les coraux, l’eau à 30°…………….et la fête, les champignons hallucinogènes, et autres paradis artificiels. On ne badine pas avec la drogue en Indonésie. Tirer sur un joint peut couter 2 ans de prison, mais il semble que la loi ne s’applique pas aux Gilis.Notre guesthouse est à l’écart de tout cela un peu en retrait du port………….mais….au pied de la mosquée. Car oui Bali était à 95% hindouiste, hé bien Lombok et ses îles sont  95% musulmanes. Et le muézin ne ménage pas sa peine. J’espère qu’il ne se lève pas trop tôt….. Après un repas halal donc, nous partons pour faire le tour de l’île qui se fait en une journée. Nous décidons de n’en faire que la moitié aujourd’hui et profitons de la plage  toute blanche et de l’eau turquoise jusqu’au coucher de soleil. L’orage a grondé toute l’après midi sur Lombok mais nous a épargné. De retour à la chambre, le muézin s’énerve une fois de plus, à croire qu’il nous attendait. Nous allons diner loin de l’agitation du port. Demain le public boat pour Gili Méno est à 9h30.

2/ GILI MENO

              15mn de traversée et nous sommes à Gili Méno, la plus petite des 3 îles « échapées » de Lombok. La plus sauvage aussi. Mais pour combien de temps ? Déjà le tour de Terawenga est presque bouclé par des hébergements touristiques. Gili Méno n’en est pas là mais en prend hélas le chemin. D’ici 10 ans elle sera comme ses grandes sœurs Terawenga et Air. Et quand ces îles n’auront plus aucun charme, qui y viendra ? En attendant nous on profite de Méno pendant qu’il est encore temps. Je loue masque et tuba et je passe une grande partie de la journée la tête dans l’aquarium géant. Il suffit de faire quelques brasses et une multitude de poissons se donnent en spectacle pour mon plus grand bonheur. J’en ai vu des gros, des petits, des fluos, et j’ai même vu Némo. Pendant ce temps BB me surveille depuis la plage, la boule au ventre si je m’éloigne trop. Je suis triste pour lui qu’il ne puisse partager ce spectacle. Nous faisons tranquillement le tour de Méno. Il vaut mieux regarder coté mer, parce que coté terre, c’est un bazar indescriptible. Cette fois l’orage ne nous épargne pas. ¼ d’h d’une forte pluie et c’est fini.  La navette pour le retour est à 15h20, cela nous laisse le temps, une fois de retour sur Terawenga de finir le tour que nous avions commencé hier. Demain nous gagnons Lombok par le bateau public et essaierons ensuite de nous rendre en taxi jusqu’à Kuta Lombok tout au sud de l’île.

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